histoire sagesse chinoise

Voici l’histoire du vieux Chinois : « Chance, malchance, qui peut le dire ? »

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« Chance, malchance, qui peut le dire ? »

Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours…

empereur chinois à cheval

« Pour moi ce cheval n’est pas un animal, c’est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ? » demandait-il.

cheval blancUn matin, il se rend à l’étable et le cheval n’est plus là…

Tous les villageois lui disent : « On te l’avait bien dit ! Tu aurais mieux fait de le vendre. Maintenant, on te l’a volé… quelle malchance ! »

Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »

Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s’était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.

« Quelle chance ! » disent les villageois.

 

Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l’entraînement.

« Quelle malchance ! » disent ses amis. « Comment vas-tu faire, toi qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t’aider ! »

 

Le vieil homme répond « Chance, malchance qui peut le dire ? »

Quelques temps plus tard, l’armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.

 

Tous… sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.

« Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer… »

« Le vieil homme répond « Chance, malchance qui peut le dire ? »

 

dragon

Le futur nous est livré par fragments…

Nous ne savons jamais ce qu’il nous réserve. Mais une expectation positive permanente nous ouvre les portes de la chance, de la créativité, et nous rend plus heureux.

Pour moi, la chance n’est pas un concept abstrait. C’est quelque chose de tangible, et qui s’explique. En comprenant les mécanismes de la chance, on peut avoir plus de chance… et moins de malchance.

Si vous croyez à votre « bonne étoile », si vous vous sentez protégé par un talisman, si vous savez qu’une bonne fée s’est penchée sur votre berceau pour vous donner de la chance, votre vision du monde et des évènements en sera changée : vous verrez des opportunités là où la plupart des gens voient seulement un problème, et vous trouverez un aspect positif à tout ce qui vous arrive. Tout est question de point de vue…

Mais ce n’est pas tout. J’ai eu la chance de travailler avec le scientifique qui a découvert le « psi-missing, un processus d’intuition à l’envers.

Le Dr Milan Ryal s’est rendu compte que si ceux qui ont de la chance se servent de leur intuition pour prendre les bonnes décisions, ceux qui ont de la malchance font exactement le contraire : ils se servent de leur intuition pour se mettre dans les ennuis.

Pensez au Titanic. Dans les jours qui ont précédé son départ, plusieurs personnes ont rêvé de naufrage et ont annulé leur croisière. On peut dire « Ils ont eu de la chance ». Moi je dirais plutôt qu’ils ont su écouter leur intuition.

D’autres ont été attirés par cette croisière, comme par un aimant, parce que leur intuition leur suggérait des ennuis en perspective.

S’il vous arrive des malheurs, utilisez-vous votre intuition à l’envers? Tout est question de programmation mentale. Une étude menée il y a 20 ans sur les hommes d’affaires qui réussissent a montré que dans leurs décisions ils prenaient en compte leur intuition – et que cette dernière était bien développée.

La même étude a montré que les « born losers » – ceux qui sont « nés perdants » – utilisent leur intuition à l’envers, c’est à dire qu’ils ont des résultats inférieurs à ce que le hasard donnerait.

Il en va de même dans les relations sentimentales. La plupart des psychothérapeutes vous le diront : une femme dont le père était alcoolique et qui tombe toujours (par malchance pense-t-elle) sur des hommes alcooliques est capable, dans une assemblée de 100 personnes, d’être presque instantanément attirée par un homme qui est ou a tendance à être alcoolique.

Peut-on vraiment parler de malchance? Non, c’est une programmation inconsciente qu’il faut « effacer ».

Tout cela est bien, mais comment donc « attirer la chance » et « éloigner la malchance? »

Il y a de nombreux moyens à notre disposition. Les moins nobles sont les talismans, mais ils sont efficaces. On attribue à un objet des pouvoirs, qui sont en fait nôtres. On projette ces pouvoirs sur l’objet et on y croit tellement que le subconscient perçoit cette projection comme un ordre qu’il exécute.

Problème : on peut perdre son talisman, se mettre à croire aux jeteurs de sort (la croyance, même subconsciente seulement, leur donne les pouvoirs qu’ils prétendent avoir) etc.

Une autre solution consiste à prendre un modèle positif. Identifiez dans votre entourage quelqu’un qui a toujours de la chance et prenez-le pour modèle. Essayez de comprendre comment il voit les choses, comment se forment ses réactions, ses habitudes de pensée.

Si vous ne connaissez personne qui a de la chance, identifiez un modèle et rapprochez-vous de lui. Rendez-lui service, faites-en un ami, et vous vous retrouvez dans le cas précédent.

Dites-vous, dans votre tête, « J’ai le droit d’avoir de la chance – Chaque jour j’ai de plus en plus de chance – J’ai de la chance ». Identifiez vos programmations négatives, du genre « je n’ai jamais de chance avec… » et remplacez-les par des pensées positives.

Il y a des moments où vous êtes particulièrement sensible à ce dialogue intérieur. Le soir, quand vous vous endormez, par exemple. Profitez-en pour vous répéter des pensées de chance.

Eloignez-vous dans la mesure du possible des « jeteurs de sort », de ceux qui « portent la poisse ». Ils sont souvent plein de bonnes intentions, mais ce sont des étouffoirs. Vous pouvez facilement les identifier : ce sont ceux qui passent leur temps à vous dire ce qui ne va pas marcher dans un projet, qui voient le négatif partout, et qui, eux-mêmes, n’ont pas de chance.

Une autre façon d’avoir de la chance, c’est d’accepter notre part de responsabilités dans ce qui nous arrive. Au lieu de dire que l’on n’a pas de chance, penser « Je suis responsable de ce qui m’arrive ». Car si on rend responsable les autres, les évènements, la chance de ce qui nous arrive, cela revient à dire que nous sommes sans pouvoir sur notre vie – ce qui nous rend effectivement impuissants.

On fait sa chance…

 

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